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le 20 janvier 2021

référencer son site sur Google

Laissez-moi deviner…

Vous avez créé votre site, plein d’enthousiasme, et vous avez publié vos premiers articles de blog…

Après avoir beaucoup travaillé, vous vous attendez légitimement à ce que Tonton Google vous envoie un torrent de visiteurs.

Mais rien ne se passe.

Le néant.

Après plusieurs semaines ou mois de travail, vous actualisez frénétiquement votre compte Google Analytics.

Résultat : 0 visiteurs.

Vous envisagez alors d’acheter des backlinks, ou pire, d’abandonner 😱

Arrêtez ça tout de suite.

Dans cet article, je vais vous expliquer point par point comment vous pouvez référencer votre site sur Google gratuitement !

Je vais vous partager les stratégies que j’ai utilisées pour attirer 2.345.413 visiteurs sur mon blog pour les étudiants en droit, sans même dépenser un euro.

Nombre de visiteurs sur mon blog

Et aujourd’hui, ces mêmes stratégies me permettent d’attirer sur mon blog plus de 4000 visiteurs par jour.

Nombre de visiteurs quotidiens sur mon blog

Sans plus attendre, c’est parti 🙂

Les bases pour référencer son site sur Google

Avant de vous expliquer comment vous pouvez référencer votre site sur Google, je dois vous rappeler rapidement quelles sont les bases du référencement naturel (ou SEO en anglais).

Le référencement naturel consiste à construire et optimiser son site afin qu’il se positionne dans les résultats de recherche sur Google.

Il faut distinguer le référencement naturel du référencement payant, qui consiste à payer pour que son site soit affiché tout en haut des résultats de recherche dans Google.

Les résultats qui sont affichés grâce au référencement payant sont facilement reconnaissables puisqu’ils comportent le terme « Annonce ».

Ici par exemple, un site a payé pour apparaître en premier sur la requête « acheter appartement » :

Référencement payant

En revanche, juste en dessous de l’annonce, le site seloger.com est positionné grâce au référencement naturel : il n’a pas déboursé un euro pour être référencé sur cette requête.

La bonne nouvelle ?

C’est que la grande majorité des utilisateurs cliquent sur les résultats naturels plutôt que sur les résultats payants.

En fait, les résultats naturels obtiennent en moyenne 94% des clics, contre 6% pour les résultats payants.

En même temps, on peut imaginer que le « Annonce » en gras et en bien visible ne met pas l’utilisateur en confiance…

Et dans cet article, on va justement voir ensemble comment référencer son site sur Google sans payer 🙂

Il y a principalement 3 critères pris en compte par Google pour le référencement naturel :

  • le contenu
  • les signaux d’autorité
  • l’expérience utilisateur

Le contenu

Pour être référencé sur Google, votre site doit avoir du contenu de qualité.

En gros, vous devez écrire des articles de blog qualitatifs dont le but est de répondre à des mots clés qui sont tapés par les internautes.

Si vos articles sont bons et qu’ils répondent bien aux questions des internautes, Google vous positionnera assez haut dans les résultats de recherche 🙂

Les signaux d’autorité

Avoir un contenu de qualité est la première étape pour référencer son site sur Google.

Mais ce n’est pas tout !

Pour que votre site soit bien référencé… il faut que Google vous considère comme une autorité dans votre domaine ! Et il faut donc que d’autres sites parlent de vous !

Pensez-y : si vous avez un site dont personne ne parle, Google n’a pas de raison de bien vous référencer… tout simplement parce qu’il n’a aucune preuve que votre site est de qualité !

A l’inverse, lorsqu’un autre site parle de vous, c’est un petit peu comme s’il votait pour dire que votre site est de qualité.

Cela inclut les backlinks (les sites qui font des liens vers votre site), mais également les mentions (les sites qui vous mentionnent sans forcément faire de liens).

L’expérience utilisateur

Et le dernier critère pour que votre site soit bien référencé sur Google est l’expérience utilisateur.

Pour déterminer votre classement dans les résultats de recherche, Google va tout simplement regarder si les gens cliquent sur vos liens, s’ils restent longtemps sur votre site, s’ils consultent plusieurs pages, etc…

Si les gens cliquent sur votre lien mais qu’ils restent 10 secondes sur votre article… puis cliquent sur un autre résultat et restent 15 minutes sur le site en question… vous imaginez bien que vous n’envoyez pas un bon signal à Google !

Ceci étant dit, on va pouvoir rentrer dans le vif du sujet !

On va voir comment, en 8 étapes, vous allez pouvoir référencer votre site sur Google GRATUITEMENT !

Etape n°1 : Trouver des mots clés peu compétitifs

Pour bien référencer votre site sur Google, vous devez d’abord comprendre une chose essentielle : PERSONNE ne va sur la deuxième page de Google !

D’après une étude de Backlinko, le taux de clic sur un des résultats de la deuxième page de Google n’est que de 0,78%…

Dans le milieu du référencement naturel, on a coutume de dire que le meilleur moyen de cacher un cadavre, c’est sur la deuxième page de Google… et ce n’est pas pour rien !

Lorsque vous cherchez des mots clés pour vos articles de blog, il est donc essentiel que vous puissiez vous positionner sur la première page pour ces mots clés.

Et la principale raison pour laquelle les gens n’arrivent pas à référencer leur site… est qu’ils visent des mots clés beaucoup trop compétitifs, pour lesquels il est impossible de se positionner en première page !

Laissez-moi vous dire une chose…

Google, c’est un petit peu comme un océan !

Dans cet océan, il y a :

  • des baleines : ce sont les énormes sites, comme Wikipedia, Doctissimo, etc…
  • des cachalots : ce sont les gros sites, comme par exemple Webmarketing&Com dans la thématique du webmarketing
  • des gros poissons : ce sont les sites de taille moyenne

Bon, je pense que vous avez compris l’idée…

Vous, quand vous démarrez votre site, vous êtes…

un p***** de phyloplancton !

En gros, vous ne pesez pas une cacahuète !

Et je ne dis pas ça pour être méchant… c’est juste la réalité !

Je m’explique.

Plus un site est ancien, a un gros volume de trafic et a des liens d’autres sites qui pointent vers lui… plus il lui sera facile de se positionner dans les résultats de recherche !

Toutes ces statistiques correspondent à ce qu’on appelle le domain authority (autorité de domaine en anglais).

En gros, un site avec un domain authority élevé sera plus facilement référencé sur Google…

Si votre site est assez récent, il y a de fortes chances que votre domain authority soit faible…

Et si vous visez des mots clés sur lesquels des sites avec un domain authority élevé sont positionnés, c’est un petit peu comme si un phyloplancton se battait en duel contre une baleine ! Vos chances de battre ces sites sont faibles…

La bonne nouvelle ?

C’est que vous pouvez très facilement connaître votre domain authority et celui de vos concurrents !

Vous pouvez donc évaluer si un mot clé que vous convoitez est prenable ou si au contraire c’est mission impossible.

Pour ça, je vous conseille d’utiliser l’extension Chrome MozBar.

Grâce à cette extension, vous aurez accès au domain authority de chaque site que vous visitez.

Mais surtout, l’extension vous donnera le domain authority des sites positionnés directement dans les résultats de recherche Google.

Par exemple, voilà à quoi cela ressemble avec la requête « acheter appartement » :

Autorité de domaine des sites

Vous le voyez : seloger.com a par exemple un domain authority de 80.

Comment est-ce que vous devez interpréter ces chiffres ?

Tout simplement :

  • les sites avec un domain authority supérieur à 50 sont des très gros sites (des baleines)
  • les sites avec un domain authority compris entre 20 et 50 sont des gros sites (des cachalots)
  • les sites avec un domain authority compris entre 10 et 20 sont des sites de taille moyenne (des poissons)
  • les sites avec un domain authority inférieur à 10 sont des tout petits sites (des phyloplanctons)

En tant que phyloplancton, vous devez essayer de combattre d’autres phyloplanctons, ou à la rigueur des poissons…

Mais vous devez absolument éviter de vous frotter à des baleines !

Si on reprend l’exemple de la requête « acheter appartement », on voit que les sites positionnés sur la première page de Google ont tous un domain authority supérieur à 50…

Autant vous dire qu’en tant que phyloplancton, vous avez peu de chances de les déloger.

Pour éviter de vous faire écraser par la concurrence, vous devez viser des mots clés pour lesquels il y a un ou plusieurs petits sites en première page de Google.

Généralement, ces mots clés sont assez spécifiques. Ce ne sont pas des mots à proprement parler, mais plutôt des suites de mots (souvent plus de 4 mots). On appelle ça la longue traîne.

Rien de mieux qu’un exemple pour que vous compreniez bien l’idée !

Restons dans la thématique de l’immobilier et regardons un petit peu ce qu’on peut faire.

On l’a dit : la requête « acheter appartement » est beaucoup trop compétitive.

Essayons donc de trouver une requête plus spécifique, avec moins de concurrence.

Pour ça, on peut utiliser plusieurs techniques.

1ère technique : Google Suggest

Si vous tapez une requête dans la barre de recherche Google mais que vous n’appuyez pas sur « Entrée », Google vous suggérera les recherches similaires qui sont tapées par les internautes.

Voici un exemple :

Google Suggest

Vous le voyez : Google me dit lui-même que les internautes recherchent également « acheter un bien immobilier sans apport », « acheter un bien immobilier en SCI » ou encore « acheter un bien immobilier à plusieurs ».

Ces requêtes sont plus spécifiques, et donc potentiellement moins concurrentielles.

Intéressons-nous à la requête « acheter un bien immobilier à plusieurs ».

Si on tape cette requête dans Google, on voit ça :

Que des sites avec un domain authority supérieur à 50 ! La compétition reste féroce.

Il faut donc trouver une requête encore plus spécifique.

Pour ça, on peut par exemple utiliser le tiret bas directement dans la barre de recherche Google. Comme ceci :

Là encore, Google nous suggère les requêtes similaires qui sont tapées par les internautes, mais en remplaçant le tiret bas par des mots clés !

Et ce sont des requêtes encore plus spécifiques que « acheter un bien immobilier à plusieurs » !

On voit par exemple : « acheter un terrain à plusieurs ».

Si on tape cette requête dans Google, on voit :

Bingo ! Un site avec un domain authority de 7 a réussi à se positionner dans les premières positions sur cette requête !

Ça signifie que vous aussi, même avec un tout petit site, vous avez de bonnes chances de bien vous positionner sur cette requête. A condition de faire un article de blog de qualité.

C’est ce genre de mots clés que vous devez viser si votre blog a un domain authority qui est faible.

Et vous le voyez : même dans une thématique concurrentielle comme l’immobilier, il y a des failles !

Google Suggest est une technique très efficace pour trouver des mots clés peu concurrentiels. Mais ce n’est pas la seule !

2ème technique : Les recherches associées

Les recherches associées dans Google sont également un bon moyen de trouver des mots clés intéressants.

Là encore, avec les recherches associées, Google vous livre sur un plateau les expressions similaires qui sont recherchées par les internautes.

Pour trouver les recherches associées, rendez vous tout en bas de la page après avoir tapé une requête dans Google.

Voilà un exemple de ce que vous verrez :

Recherches associées dans Google

Là encore, on trouve des mots clés intéressants, assez spécifiques !

Et on retrouve d’ailleurs la requête « acheter un terrain à plusieurs ».

3ème technique : Keyword Surfer

Keyword Surfer est une extension Chrome absolument géniale !

Parmi ses nombreuses fonctionnalités, Keyword Surfer vous donne des idées de mots clés similaires à la requête que vous tapez dans Google.

Ces idées de mots clés apparaissent sur la droite de votre écran. Voilà ce que ça donne en tapant la requête « acheter un terrain à plusieurs » :

Mots clés suggérés par Keyword Surfer

Et encore une fois, on trouve plein de mots clés qui peuvent être intéressants, comme par exemple :

  • « acheter à deux avec un apport différent »
  • « acheter seul mais en couple »
  • « acheter une maison seul et se marier après »


Vous l’avez compris : le domain authority est un indicateur qu’il faut absolument regarder quand vous évaluez la compétition pour un mot clé.

Mais ce n’est pas le seul !

Il faut également regarder la qualité des articles qui sont positionnés.

Il y a différents indicateurs pour évaluer la qualité d’un article, mais un indicateur important est la longueur de l’article.

Ce n’est pas une science exacte, mais généralement, un article long sera un article qualitatif, tandis qu’un article court sera un article de faible qualité.

Pour connaître rapidement la longueur d’un article, vous pouvez utiliser l’extension Chrome Ahrefs SEO Toolbar.

Cette extension vous donnera, entre autres, le nombre de mots que contient un article.

Reprenons l’exemple du site avec un domain authority de 7 positionné sur la requête « acheter un terrain à plusieurs ».

Si on clique sur le résultat, et qu’on active l’extension Ahrefs SEO Toolbar, on voit ça :

Ahrefs SEO Toolbar

On clique ensuite sur « Show on-page SEO data ».

Et l’extension nous donne alors plusieurs informations très utiles, dont le nombre de mots contenus dans l’article.

Ici par exemple, l’extension me dit que l’article contient 679 mots :

Nombre de mots dans un article de blog

Autant vous dire que ce n’est pas un article très poussé et très qualitatif.

Si vous faites un article de 1000 à 1500 mots, vous avez de bonnes chances de vous positionner tout en haut des résultats de recherche sur la requête « acheter un terrain à plusieurs ». Même avec un blog relativement récent !

On peut également connaître le nombre de mots des articles concurrents grâce à l’extension Keyword Surfer.

Et le plus beau, c’est que cette extension vous donne le nombre de mots des articles positionnés directement dans les résultats de recherche Google. C’est donc un gain de temps considérable !

Voilà à quoi ça ressemble :

Nombre de mots des articles de blog dans les résultats de recherche Google

Sur la requête « acheter un terrain à plusieurs », on voit donc très rapidement qu’aucun des articles dans les premières positions ne fait plus de 1000 mots !

Et si on combine ça avec l’extension Moz qui nous donne le domain authority des sites, ça donne ça :

Et on voit donc super rapidement, à la fois le domain authority des sites et le nombre de mots des articles !

On peut donc évaluer la compétition pour un mot clé en quelques secondes 😉 Elle est pas belle la vie ?

D’ailleurs, si vous trouvez que cette astuce est utile, partagez cet article !

Ça aidera peut-être d’autres personnes à référencer leur site, et vous ferez de moi un homme heureux 🙂

Pour en revenir au nombre de mots donnés par Keyword Surfer, d’après mon expérience personnelle, ce n’est pas non plus fiable à 100%.

Par exemple, si l’extension vous dit qu’un article fait 1000 mots, il est possible que l’article n’ait en réalité que 800 mots.

Mais cela vous donnera quand même une bonne idée du type d’articles auxquels vous avez affaire, et vous saurez en tout cas s’il s’agit d’articles longs ou d’articles courts.

Après avoir analysé la compétition pour un mot clé, l’étape suivante est de vérifier le volume de recherche du mot clé.

Etape n°2 : Référencer son site sur Google en ciblant des mots clés recherchés par les internautes

Pour vérifier que le mot clé que vous convoitez est beaucoup recherché (ou pas) par les internautes, c’est très simple !

Vous pouvez utiliser différents outils pour connaître le volume de recherche d’un mot clé (c’est-à-dire le nombre de personnes qui recherchent ce mot clé chaque mois).

1er outil : Keyword Surfer

L’extension Keyword Surfer vous donnera le volume de recherche du mot clé directement dans la barre de recherche Google :

Volume de recherche du mot clé par Keyword Surfer

Keyword Surfer est un super outil ! Mais là encore, ce n’est pas l’outil le plus fiable du monde… Les chiffres qu’il donne sont de bonnes indications, mais ne sont pas à prendre au pied de la lettre.

Après avoir testé un nombre incalculable d’outils, celui que je trouve le plus fiable pour les mots clés francophones est Yooda Insight.

2ème outil : Yooda Insight (le meilleur)

Pour connaître le volume de recherche d’un mot clé dans Yooda Insight, il suffit de cliquer sur Market Explorer :

Yooda Insight

Vous tapez ensuite votre mot clé, et Yooda vous donnera le nombre de personnes qui recherchent ce mot clé chaque mois en France :

Par exemple, on voit que la requête « acheter un terrain à plusieurs » est recherchée 70 fois par mois en France.

Mais il faut également prendre en compte :

  • « achat terrain à plusieurs » : 70 recherches par mois
  • « acheter un terrain a plusieurs » : 30 recherches par mois
  • « acheter un terrain a plusieur » : 10 recherches par mois

Si on additionne tous ces volumes de recherche, ça fait quand même pas mal de personnes qui recherchent sur Google comment acheter un terrain à plusieurs ! Sans compter les innombrables autres mots clés de longue traîne auxquels on ne pense pas forcément mais qui ramèneront tout de même des visiteurs.

En sachant que la compétition pour cette requête est faible, cela en fait un mot clé très intéressant pour un petit site.

3ème outil : Ubersuggest

Un autre outil que vous pouvez utiliser pour connaître le volume de recherche d’un mot clé est Ubersuggest.

Là encore, vous tapez votre mot clé dans l’outil :

Ubersuggest

Et l’outil vous donnera le volume de recherche pour ce mot clé.

Ces trois outils (Yooda Insight, Ubersuggest et Keyword Surfer) vous permettront d’évaluer si le mot clé que vous visez est beaucoup recherché (ou non) par les internautes.

L’étape suivante est de trouver les mots clés les plus intéressants (avec le meilleur ratio compétition / volume de recherche).

Etape n°3 : Trouver les mots clés les plus intéressants

Pour maximiser vos chances de référencer votre site sur Google, vous devez écrire des articles de blog qui ciblent les mots clés les plus intéressants.

Voici le ratio compétition / volume de recherche que je vous conseille d’utiliser :

  • si vous pensez pouvoir vous positionner en première position, vous pouvez vous permettre de viser des mots clés avec 50 recherches par mois
  • si vous pensez pouvoir vous positionner dans le top 3, visez des mots clés avec au moins 100 recherches par mois
  • si vous pensez pouvoir vous positionner dans le top 5, vous devez viser des mots clés avec minimum 200 recherches par mois
  • et si vous pensez pouvoir vous positionner en première page, il faut viser des mots clés avec au moins 500 recherches par mois

Et si vous ne pensez pas pouvoir vous positionner en première page, vous oubliez ce mot clé ! Tout simplement 🙂

On l’a dit : presque personne ne va sur la deuxième page de Google.

Pour bien que vous compreniez l’idée, reprenons l’exemple de la requête « acheter un terrain à plusieurs ».

Si on ajoute le volume de recherche de cette requête à ceux des requêtes très similaires trouvés par Yooda (« achat terrain à plusieurs », « acheter un terrain a plusieurs » et « acheter un terrain a plusieur »), cela donne 180 recherches par mois.

Or on l’a dit : le site en première position sur cette requête a un domain authority de 7, et l’article n’est vraiment pas terrible…

Avec un bon article de 1500 mots, même un blog tout récent peut battre ce concurrent et se positionner en première position sur cette requête.

180 recherches par mois + possibilité de se positionner en première position = le ratio est bon

Et « acheter un terrain à plusieurs » est donc un mot clé très intéressant !

Et croyez-moi : des mots clés intéressants, il y en a plus que vous ne pensez ! Dans toutes les thématiques.

Restons dans la thématique de l’immobilier.

Tapons « investir dans l’immobilier » dans Yooda. Et regardons ce que nous dit Yooda sur ce mot clé :

5400 recherches par mois pour « investir dans l’immobilier », 880 recherches par mois pour « investir en immobilier », 1600 recherches par mois pour « comment investir dans l’immobilier », etc…

Bref, le volume de recherche est énorme !

Regardons maintenant la compétition pour ce mot clé.

Si on tape « investir dans l’immobilier » sur Google, on voit ça en première page :

On a donc un site avec un domain authority de 15 et surtout un site avec un domain authority de 12 (!!!) positionnés en première page sur Google pour la requête « investir dans l’immobilier ».

Et si on regarde les articles, on se rend compte qu’ils ne sont vraiment pas terribles…

Là encore, avec un super article de blog, un site avec un domain authority faible a toutes ses chances de battre ces sites et de se positionner en première page de Google sur la requête « investir dans l’immobilier ».

Je vous le répète : il y a des failles dans toutes les thématiques, même celles qui semblent très concurrentielles. A vous de les trouver 😉

Contrairement à ce que disent la majorité des « webmarketeurs », le Google francophone n’est pas si compétitif que cela. Lancez-vous sur le Google anglophone, et là vous allez comprendre votre douleur 😂

Etape n°4 : Ecrire un article de blog qualitatif

Une fois que vous avez trouvé un mot clé avec un bon volume de recherche et une compétition assez faible, vous pouvez passer à l’étape suivante : écrire un meilleur article de blog que ceux des concurrents.

C’est quoi un meilleur article de blog ?

Tout simplement : c’est un article plus complet, qui va plus en profondeur, qui est mieux écrit, mieux illustré, plus clair, mieux expliqué, etc…

La longueur est un bon indicateur pour juger de la qualité d’un article. Ce n’est clairement pas le seul, mais c’est un indicateur important !

De manière générale, vos articles de blog devraient être plus longs que ceux de vos concurrents.

Mais attention, ça ne veut pas dire que vous ne devez écrire que des articles de 4000 mots !

Cela dépend des mots clés. Certains mots clés méritent de très longs articles, tandis que pour d’autres mots clés, ce ne sera juste pas pertinent.

Pour évaluer le nombre approximatif de mots que devrait contenir votre article, vous pouvez vous baser sur les articles des concurrents.

Regardez combien de mots ont les articles dans les premières positions, et faites un peu plus !

Si on reprend l’exemple de la requête « acheter un terrain à plusieurs », Ahrefs SEO Toolbar me dit que les deux premiers articles ont 710 mots et 746 mots.

Il suffit donc d’un bel article de 1500 mots (par exemple) pour faire mieux que ces articles (pas besoin de faire 5000 mots !).

Etape n°5 : Référencer son site en optimisant le SEO on-page

Une fois que vous avez écrit votre article, vous pouvez passer à l’étape suivante, qui est d’optimiser le SEO on-page.

A cette étape, on rentre dans la partie un peu technique du SEO, mais rassurez-vous, ce n’est rien de très compliqué 😉

Qu’est-ce que le SEO on-page ?

Le SEO on-page consiste à optimiser votre article pour que Google comprenne bien de quoi il parle.

Pour beaucoup de consultants et autres « experts » SEO, ça consiste à mettre le mot clé le plus souvent possible dans l’article pour être sûr que Google ne le rate pas !

Malheureusement, ces gens sont restés bloqués dans les années 2010.

Ça ne marche plus comme ça aujourd’hui : Google est assez intelligent pour comprendre de quoi parle votre article, même si vous ne bourrez pas le mot clé !

Dans cet article, je ne vais pas vous dire tout ce qu’il y a à savoir sur le SEO on-page, car cela serait beaucoup trop long !

Je vais plutôt vous donner quelques conseils qui sont faciles à appliquer et qui peuvent faire une différence.

Conseil n°1 : Structurer votre article avec des sous-titres (H2) et des sous-sous titres (H3)

Optimiser son SEO on-page, c’est d’abord structurer son article avec des titres et des sous-titres.

Non seulement ça aide l’utilisateur à se repérer dans votre article.

Mais ça aide également Google à comprendre de quoi parle votre article !

D’un point de vue SEO :

  • un sous-titre correspond à un H2
  • un sous-sous titre correspond à un H3, etc…

Structurer un article est très facile à faire dans WordPress. Si vous utilisez l’éditeur Gutenberg, il suffit d’ajouter un bloc titre :

Ajouter un titre dans WordPress

Et vous pourrez ensuite choisir d’ajouter soit un H2, soit un H3, etc… :

C’est vraiment très simple 😉

Conseil n°2 : Placer le mot clé à certains endroits stratégiques

Je sais ce que vous vous dites :

Mais tu viens de dire que ce n’était pas important de placer le mot clé souvent dans l’article !

Et je le confirme.

Je peux d’ailleurs vous le prouver avec cet article sur les éléments constitutifs de l’infraction que j’ai écrit sur mon blog pour les étudiants en droit.

C’est un article de 2600 mots, qui est actuellement premier sur Google pour la requête « éléments constitutifs de l’infraction ».

Et pourtant je n’ai pas bourré le mot clé dans l’article. Loin de là !

Regardez ce que me dit Yoast SEO, l’extension WordPress que j’utilise pour améliorer mon SEO :

Densité de requête selon Yoast SEO

Vous le voyez : selon Yoast, je n’ai pas assez mis le mot clé dans mon article : seulement 6 fois sur 2600 mots. D’après lui, j’aurais dû mettre le mot clé au moins 8 fois…

Et pourtant cet article est premier sur le mot clé convoité !

Comme pour la plupart des outils SEO, Yoast est un outil très utile et il donne de bonnes indications… mais ce qu’il dit n’est pas à prendre au pied de la lettre !

Et ce n’est pas parce que votre mot clé n’apparaît pas toutes les trois lignes que vous serez mal référencé. Loin de là !

Maintenant, d’après mon expérience personnelle, il est quand même utile de placer le mot clé à certains endroits…

Plus précisément, je vous conseille de placer le mot clé :

  • dans le titre de votre article (ça montre à l’utilisateur que l’article répond exactement à la requête qu’il a tapé dans Google)
  • au début de votre article
  • et dans certains sous-titres

C’est d’ailleurs ce que j’ai fait dans mon article sur les éléments constitutifs de l’infraction :

  • le mot clé « éléments constitutifs de l’infraction » est évidemment présent dans le titre
  • il apparaît également au début de l’article
  • et il apparaît aussi dans deux sous-titres sur seize

Conseil n°3 : Utiliser des URL courtes

D’après une étude de Ahrefs, il existe une corrélation entre la longueur d’une URL et le classement dans les résultats de recherche.

Autrement dit, plus une URL est courte, mieux l’article se positionne dans Google :

Etude de Ahrefs sur la longueur des URL

source : Ahrefs.com

Pour raccourcir vos URL, je vous conseille d’enlever les petits mots inutiles et qui n’aident pas Google à comprendre de quoi parle votre article : « les », « de », etc…

Par exemple, voici l’URL de mon article sur les éléments constitutifs de l’infraction :

Vous le voyez : tous les petits mots inutiles ont été supprimés. Il ne reste que les trois mots clés principaux : « éléments », « constitutifs » et « infraction ».


A ce stade, vous avez :

  • trouvé des mots clés intéressants
  • écrit des articles de blog qualitatifs sur ces mots clés
  • optimisé ces articles pour le SEO

C’est bien : vous avez bien travaillé le contenu de votre site.

Mais on l’a dit : avoir un contenu qualitatif et optimisé n’est pas suffisant pour bien référencer son site sur Google !

Il faut également que d’autres sites parlent de votre site, afin que Google vous considère comme une autorité dans votre domaine.

Et c’est ce qu’on va voir maintenant 🙂

Etape n°6 : Obtenir des backlinks

Parmi les signaux qui montrent à Google que vous êtes une autorité, les backlinks ont une importance primordiale.

Les backlinks sont les liens d’autres sites qui pointent vers votre site.

Google les adoooooooore…

Les backlinks, ce sont en quelque sorte des votes d’autres acteurs de votre thématique pour dire que votre contenu est de qualité.

Plus votre site reçoit de backlinks, plus Google vous accordera de la crédibilité… et vous le rendra dans les classements 😉

Beaucoup de personnes pensent qu’il est difficile d’obtenir des backlinks, ou qu’il faut obligatoirement payer pour en avoir…

C’est complètement faux !

Il existe d’innombrables méthodes pour obtenir des backlinks gratuitement.

Dans cet article, je vais vous partager deux méthodes que j’ai utilisées pour récupérer des centaines de backlinks (sans dépenser un euro).

1ère méthode : Ecrire des articles invités

Un article invité, c’est un article que vous écrivez pour un autre site et qui contient un lien vers votre site.

Concrètement :

  • vous faites le travail d’écrire un article
  • l’autre site récupère, sans travailler, un article qui lui amènera du trafic
  • vous récupérez un backlink

C’est un deal gagnant-gagnant.

Et c’est pour ça qu’un certain nombre de sites accepteront de vous laisser écrire un article pour eux.

Mais vous devez comprendre une chose : l’idée n’est pas d’écrire des articles invités sur n’importe quel site !

Pour ne pas perdre votre temps, il y a principalement deux critères que vous devez prendre en compte :

  • vous devez écrire des articles invités sur des gros sites (un backlink venant d’un gros site aura plus de poids et sera davantage pris en compte par Google qu’un backlink venant d’un petit site)
  • vous devez écrire des articles invités sur des sites en rapport avec votre thématique (si vous écrivez par exemple un article invité sur un site de musculation alors que vous avez un blog voyage, ce ne sera pas un backlink pertinent aux yeux de Google)

Pour vérifier si les sites sur lesquels vous voulez écrire des articles invités sont des gros sites, rien de plus simple : vous utilisez l’extension Chrome MozBar et vous regardez le domain authority des sites en question. Privilégiez, si possible, les sites avec un domain authority supérieur à 50. Ça, c’est le genre de backlinks qui peuvent propulser votre site !

Ceci étant dit, vous vous demandez peut-être :

Mais comment trouver des sites qui accepteront de me laisser écrire un article invité ?

J’y viens 😉

Pour trouver facilement des sites qui acceptent les articles invités, une méthode redoutable est d’analyser les backlinks des sites concurrents !

Parmi ces backlinks, vous pouvez trouver des articles invités et donc… des sites qui accepteront qu’à votre tour, vous écriviez un article invité pour eux !

Pour ça, vous pouvez utiliser l’outil Ahrefs Backlink Checker.

Entrez l’URL d’un site concurrent :

Ahrefs Backlink Checker

Et l’outil vous donnera les backlinks du site concurrent.

Voilà un exemple avec un site concurrent de mon blog pour les étudiants en droit :

Backlinks des sites concurrents avec Ahrefs

En l’occurrence, les backlinks de mon concurrent provenant de laruche.wizbii.com et de reussirmavie.net sont des articles invités !

Et devinez quoi ?

J’ai moi aussi écrit des articles invités sur ces sites 🙂

Ben oui, après avoir vu que ces sites avaient accepté un article invité d’un de mes concurrents, je me suis empressé de les contacter à mon tour…

Et ils ont naturellement accepté ma proposition !

J’ai donc récupéré deux jolis backlinks venant de deux sites avec un domain authority supérieur à 50 !

Et ça, ça fait du bien 🙂

Une autre méthode pour trouver des sites qui acceptent les articles invités, est d’utiliser la commande suivante directement dans Google :

« article invité » OR « articles invités » + le mot clé de votre thématique

Cette commande demande à Google de trouver toutes les pages qui contiennent l’expression « article invité » (au singulier) ou l’expression « articles invités » (au pluriel), ET le mot clé de votre thématique.

Si on reprend l’exemple de la thématique de l’immobilier, voilà ce que ça donne :

Vous le voyez : Google trouve des sites dans la thématique de l’immobilier qui acceptent les articles invités.

Si vous êtes dans cette thématique, il ne vous reste plus qu’à contacter ces sites, et le tour est joué 😉

2ème méthode : Le linkbaiting

Le linkbaiting est ma méthode préférée pour récupérer des backlinks 🙂

C’est grâce à cette méthode que j’ai obtenu des backlinks venant d’énormes sites, comme par exemple bfmtv.com :

Backlink de BFMTV

Backlink de BFMTV pointant vers mon site

Autant vous dire qu’un backlink pareil, ça vaut de l’or…

Le linkbaiting, c’est quoi ?

Ça consiste à créer des articles qui vont naturellement attirer des liens venant d’autres sites.

C’est bien sûr LA meilleure pratique pour obtenir des backlinks.

D’une part parce que ça permet de récupérer des backlinks sans rien faire.

D’autre part parce que c’est ce que veut Google :

  • plus un site reçoit des backlinks de manière naturelle, meilleur sera son référencement
  • à l’inverse, plus un site reçoit des backlinks de manière artificielle, plus il prend le risque de voir son référencement pénalisé par Google

Obtenir des backlinks de manière artificielle, c’est par exemple rajouter un lien vers son site sur toutes sortes de sites (annuaires, forums, etc…), alors que cela n’est pas pertinent et n’a pas de sens…

Le linkbaiting, c’est tout le contraire ! Puisque d’autres sites vont naturellement citer votre contenu comme une ressource utile !

Mais comment faire en sorte que d’autres sites fassent naturellement des backlinks vers votre site ?

Réponse : il faut trouver une idée d’article qui a le potentiel d’attirer des backlinks.

Demandez-vous quel type d’article a le potentiel d’attirer des liens dans votre thématique / quel type de ressources les acteurs de votre thématique ont-ils l’habitude de citer ?

Voici un exemple.

Comme je vous l’ai dit, je tiens un blog pour les étudiants en droit.

Dans la thématique du droit, les personnes citent généralement… des articles de loi !

Si vous citez par exemple un article du Code civil, vous allez faire un lien vers cet article.

C’est pour cette raison que j’ai écrit des articles… qui ont justement pour but d’expliquer certains articles du Code civil ! Et de se positionner sur ces requêtes.

Voici par exemple mon article sur l’article 9 du Code civil, qui est actuellement dans les premières positions sur Google :

C’est précisément cet article qui a récupéré un backlink venant de bfmtv.com.

Tout simplement :

  • le rédacteur de BFMTV a mentionné l’article 9 du Code civil dans son article
  • il a voulu faire un lien vers cet article et a alors tapé « article 9 du Code civil » sur Google
  • il est tombé sur mon site et a fait un lien vers mon article

Efficace… et gratuit 😉

Mais vous pouvez également utiliser une autre méthode pour trouver des idées d’articles qui vont naturellement attirer des liens.

Ça consiste à regarder quels sont les articles de vos concurrents qui ont le plus de backlinks… et à faire des articles sur les sujets les plus porteurs !

Pour ça, vous pouvez utiliser Ubersuggest.

Tapez l’URL d’un site concurrent :

Puis cliquez sur « Top pages ».

Ubersuggest vous listera alors les articles qui rapportent le plus de trafic au site en question, et le nombre de backlinks pour chacun de ces articles.

Voilà un exemple avec Traficmania, un des poids lourds dans la thématique du blogging :

On voit par exemple que l’article sur « comment faire connaître son blog » a obtenu 16 backlinks.

Et ça en fait potentiellement un sujet porteur pour récupérer des backlinks !

Etape n°7 : Optimiser l’expérience utilisateur de son site

Récapitulons.

Vous avez :

  • écrit des articles de blog qualitatifs sur des mots clés peu compétitifs et recherchés par les internautes
  • récupéré des backlinks pour démontrer à Google que vous êtes une autorité dans votre domaine

C’est super !

Mais il y a un dernier pilier pour que votre site soit bien référencé sur Google.

Un pilier très important.

Ce pilier, c’est l’expérience utilisateur.

Concrètement, pour référencer votre site, Google va regarder comment interagissent les utilisateurs.

Il y a tout un tas de critères qui sont pris en compte par Google pour évaluer l’expérience utilisateur sur votre site.

Un des critères les plus importants est la durée des sessions.

En gros : plus les utilisateurs restent longtemps sur votre article et sur votre site, plus ils consultent de pages, plus votre site sera bien référencé sur Google !

Pour ça, il n’y pas de secrets : vous devez écrire des articles intéressants !

Des articles qui gardent l’attention des gens jusqu’au bout !

Un bon article, qui est lu jusqu’au bout et qui est apprécié des utilisateurs, respecte généralement trois critères :

  • il est unique : il contient des exemples personnels et/ou des conseils qu’on n’a pas vus ailleurs
  • il est tranché : l’auteur donne son avis / son opinion, quitte à ce qu’une partie de son lectorat ne soit pas d’accord
  • (éventuellement) il amène de l’émotion, il crée une connexion avec le lecteur

Par exemple, le premier article que j’ai publié sur Blogueur Libre respecte ces trois critères.

Cet article retrace les étapes que j’ai suivies pour passer d’avocat salarié à entrepreneur sur Internet.

Il est unique, truffé d’exemples personnels, puisque je raconte mon histoire.

Il contient des conseils uniques, qu’on ne voit pas forcément ailleurs. Je recommande par exemple de développer son blog en parallèle de son job, et de démissionner une fois les 2000 euros de bénéfices par mois atteints avec son blog ! Alors que la plupart des acteurs de la thématique recommandent de « brûler les bateaux »…

Il est tranché : je n’ai pas peur de donner mon opinion !

Je dis par exemple que :

  • les business en ligne sont plus intéressants que les start-up
  • monter un blog en parallèle de son job est une bien meilleure idée que de monter une chaîne Youtube

Et enfin, certains passages de l’article amènent de l’émotion… et ont pour but de déclencher des émotions chez le lecteur !

Voici par exemple le message que j’ai reçu d’un lecteur :

La personne a tout simplement frissonné en lisant l’article…

C’est ce genre de choses qui permettent de toucher et de fidéliser les gens.

Alors quand vous écrivez votre article, posez-vous la question :

Mon article va-t-il faire frissonner mes lecteurs ?

Au final, cet article a bien performé.

Avec un temps moyen passé sur la page supérieur à 5 minutes :

Mais surtout un temps moyen passé sur la page de plus de 12 minutes pour les abonnés à ma newsletter, pour lesquels j’utilise un tracking différent :

En gros : l’article a très souvent été lu en entier, jusqu’au bout.

C’est ce genre de statistiques que vous devez viser si vous voulez bien référencer votre site sur Google.

Etape n°8 : Référencer son site sur Google demande du temps…

Eh oui…

Pour ceux qui veulent gagner leur vie avec leur blog en deux semaines, désolé de vous mettre la vérité en face !

Mais référencer son site sur Google, c’est un marathon !

Lorsque vous publiez un article sur votre site, Google ne va pas prendre votre article et le mettre en première position en un claquement de doigts.

Non, ça ne marche pas comme ça !

Avant que vous ne soyez bien positionné, Google va (entre autres) tester votre article et votre site de manière générale : il va regarder si les gens cliquent sur vos liens, s’ils restent longtemps sur votre site, etc…

Ce n’est qu’en fonction de vos statistiques que Google améliorera votre référencement.

Vous devez donc être patient : il faut compter au minimum plusieurs mois pour qu’un article commence à être bien référencé (en tout cas sur un site qui est nouveau).

Regardez par exemple cet article sur la méthodologie du cas pratique que j’ai écrit sur mon blog pour les étudiants en droit :

Evolution de la position dans la Google Search Console

La courbe orange correspond à l’évolution de la position de l’article dans les résultats de recherche.

Vous le voyez : juste après la publication de l’article, ce dernier végétait entre la 80ème et la 40ème position… et ce pendant plusieurs mois !

Il a fallu presqu’un an pour que cet article atteigne la première page de Google… et commence à me rapporter des visiteurs !

Aujourd’hui, cet article continue de gagner des places… lentement mais sûrement !

Et je vais maintenant en récolter les fruits pendant des années 🙂

Donc armez-vous de patience ! Encore une fois : référencer son site sur Google ne se fait pas en quelques jours !

Chaque article que vous publiez est un petit peu comme une graine que vous plantez…

Cette graine germera peut-être au bout de 3 mois / 6 mois / 1 an…

Mais si vous faites les choses correctement, comme je vous l’ai expliqué dans ce guide…

Alors elle finira par germer !

Et vous en récolterez les fruits sur le long terme 😉


J’espère que ce guide vous aidera à bien référencer votre site sur Google !

Alors, quelle technique allez-vous utiliser pour mieux référencer votre site ? Allez-vous par exemple écrire des articles invités pour récupérer des backlinks ? Ou bien allez-vous cibler des mots clés peu compétitifs pour vous positionner facilement dans les premières positions ? Dites-le moi ci-dessous dans les commentaires 👇

A propos de l'auteur

Maxime Bizeau

Ancien avocat d'affaires, reconverti entrepreneur sur Internet. Après avoir créé un blog pour les étudiants en droit qui a dépassé les 4000 visiteurs par jour et les 15.000 euros par mois de bénéfices, j'ai créé Blogueur Libre dans un seul but : aider les personnes malheureuses dans leur job à créer un blog rentable pour gagner leur liberté.

  • Superbe formation Maxime ! Très claire et simple d’accès ;). Merci !

  • Merci pour cet article ! Et surtout sur la dernière partie sur la patience!!Je viens de lancer mon blog sur le marketing digital justement…En agence j’etais plus sur des campagnes payantes qui ont l’avantage de générer instantanément du trafic. Là pour mon blog j’espère plus miser sur le seo, du coup va falloir être patiente hein!!! Du coup pour l’instant les réseaux sociaux sont ma 1ere source de trafic. Je vais continuer à arpenter ton blog 🙂

    • Avec plaisir 🙂 Après, tu peux avoir du trafic en moins d’un an ! Il y a des mots clés moins compétitifs. Pour te donner une idée, sur mon blog principal, j’ai eu mes premiers visiteurs grâce au SEO au bout de 2 mois.

  • franchement je suis dans le SEO depuis un moment et l’article est hyper quali bravo, l’extension je connaissais pas ‘Keyword Surfer’ ça va bien me servir. et pour l’astuce des url courtes je ne savais pas c’est ce que je vais faire maintenant. Et oui je confirme visé des mots clés dit de long traine c’est le meilleur moyen de se positionner au départ sur Google vaut mieux se positionner sur une requête à 100 recherches mensuelles et être numéro 1 plutôt que d’être 100 ème sur une requête à 10 000 recherches mensuelles.

    • Merci pour ton commentaire Johann ! Ça fait plaisir venant de toi. Je connais ton travail et ton blog qui est de qualité. D’ailleurs je suis curieux, tu as combien de visiteurs par jour sur ton blog ?

  • Un grand merci pour cet article trèèès complet !! Ça fait plusieurs mois que je cherche à savoir quelle est la bonne démarche pour trouver des mots-clés, comment annalyser les données, etc. et j’étais complètement perdue 😅 Ton article est un super guide pour tous ceux, comme moi, qui débutent. Il va m’être d’une grande aide pour les mots-clés mais aussi pour les back-links, alors un grand grand merci à toi !

    • Merci beaucoup ! Ravi que l’article te plaise 🙂

  • Waow ! Je ne sais pas si j’ai frissonné (j’étais sûrement trop concentré sur ma lecture 😉 ), mais c’est très clairement l’un des articles les plus clairs et les plus pratico-pratiques que j’ai lus sur la recherche des mots-clés ! Chapeau, ça donne juste envie d’en savoir plus sur ce que tu proposes ! 🙂
    Juste une petite question sur les URL : j’avais effectivement vu qu’il fallait enlever les « stop words ». Mais j’hésitais à le faire quand ils faisaient partie de mon expression clé (longue traîne). Là, je vois que tu n’as pas hésité à les enlever le  » de l’  » dans ton expression « éléments constitutifs de l’infraction ». Par contre, tu as gardé le « du » dans « Article 9 du Code Civil » (ce que je fais aussi pour ma part, au risque de rallonger les URL). Une recommandation sur ce point ? Ça dépend de la longueur de ton URL ?

    • C’est vrai que tous les articles ne sont pas faits pour faire frissonner le lecteur. J’exagère un peu car ça ne concerne que certains articles 🙂
      Concernant l’URL, je pense que ça dépend des requêtes. Par exemple, les gens vont taper « éléments constitutifs de l’infraction », mais également « éléments constitutifs d’une infraction », « quels sont les éléments constitutifs de toute infraction », etc…
      Quand les petits mots que les gens tapent ne sont pas les mêmes, je pense qu’il vaut mieux les enlever de l’URL.

  • Je suis impressionné! C’est si simple et pourtant puissant, cela a tellement de sens! Pour être honnête, j’ai appris plus de cet article que des gourous du référencement, que d’une manière ou d’une autre, je trouve qu’ils compliquent les choses. Votre cours est-il également disponible en anglais? Merci beaucoup d’avoir partagé ceci! Aussi, que pouvez-vous dire à propos de l’autorité de page? Est-il possible de battre un site Web qui a une autorité de page faible mais un DA élevé?

    • Merci ! Non mon cours est uniquement en français. Effectivement, le page authority doit également être pris en compte pour évaluer la compétition. Plus les sites de vos concurrents ont un page authority élevé, plus il sera difficile de les battre. Mais il est possible de battre des sites avec un PA faible mais un DA élevé. Je l’ai fait de nombreuses fois.

  • j’ai lu des centaines de lignes concernant le référencement, ton article est le seul qui a fait que j’ai tout compris!!!! alors un énorme MERCI pour ton aide, tes explications simples et la fluidité de tes mots. bonne continuation!

    • Maxime Bizeau dit :

      Merci beaucoup ! J’essaie effectivement d’être le plus pédagogue possible 🙂

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